Je suis né à Paris, ville qui restera toujours pour moi une source dʼinspiration pour la poésie quʼelle offre à tous ceux qui savent regarder derrière le voile bruyant des apparences.
Fin des années 60 et début des années 70, je fréquente les cabarets Parisiens et parallèlement suis des cours de théâtre au conservatoire de Clichy et de la chaussée dʼAntin avec Bernard Goupil comme professeur. En 1972 je fais parti de la distribution qui jouera une adaptation de “La recherche du temps perdu” à Illiers-Combray pour le cinquantenaire de la mort de Marcel Proust, qui sera repris ensuite à Paris.
La poésie devient alors une compagne et sʼest installée le jour ou une compagne sʼen est allée. Elle ne mʼa plus quitté. La poésie.
Dans les années 80 je monte ma propre troupe et présente trois créations réunissant musique, danse, photos, sur mes propres textes.
Je monte avec quelques amis une association qui a pour nom “alors Léo” à Peille, dans les alpes maritimes et qui a pour but de diffuser et faire connaitre au plus grand nombre, lʼoeuvre de Léo Ferré. Des estivales ont lieu au mois de juillet.
Jʼai réalisé une dizaine de montages en fondu-enchaîné sur des artistes aussi divers que : Vincent VanGogh, Edith Piaf, Richard Wagner&Louis II de Bavière, Maria Callas…
Ma rencontre avec François Adloff, violoncelliste, mʼa amené à essayer une forme à la fois simple et élaborée dʼune mise en scène du mot et de la note. “Noteamot” est née de cette rencontre de la poésie et du violoncelle.