par Catherine de BUZON – Historienne d’art

Vendredi 19 novembre 2004 – 20h.

Espace mimont
Rue mimont
Cannes
La rigoureuse géométrie de Mondrian

« Mondrian ce n’est pas de la peinture si l’on veut. Mais alors, de la même manière que le Tao Te King n’est pas de la littérature. Ce sont ces choses là, si simplistes à première vue qui durent le plus, car elles sont chargées à l’intérieur de forces concentrées . Ainsi je tiens l’art, vide apparemment, de Mondrian pour le roc le plus solide et le plus nu aussi, sur lequel la peinture abstraite d’aujourd’hui et de demain puisse trouver un point d’appui. C’est un levier qui peut élever tout ce que l’on veut. » Michel Seuphor

Ou comment ce jeune homme fragile, pauvre, peu instruit, va-t-il, au fil d’une traversée de l’image, conduire la peinture sur les terres conceptuelles de l’abstraction. Des années de recherches formelles pour travailler ensuite durant vingt ans sur l’exclusive (ou à peu près) d’une surface peinte avec verticales et horizontales, le noir et le blanc et les trois couleurs primaires. Sept signes, comme sept notes et toute la musique du monde !

Catherine de Buzon