par Catherine De BUZON – Historienne d’art
Vendredi 16 janvier 2004
Espace Mimont
» En déchirant la membrane de l’image, les artistes semblent avoir soudain accès aux sources les plus fraîches de la peinture.
Tout se passe, comme si, en renonçant au langage humain, ils réussissaient à capter sur leurs toiles, la rumeur même du cosmos.
Cette peinture ne nous impose pas la responsabilité d’un dialogue comme le faisaient le sujet ou le contenu de l’image.
Pour la première fois dans l’histoire de la Peinture, rien ne vient distraire celui qui regarde. »
Kansdinsky va, à partir d’expériences et de découvertes nouvelles, surprenantes, douloureuses parfois, révéler un autre monde. Un parcours d’artiste passionnant à élucider, accompagné par les qualités de théoricien et de pédagogue de celui-ci, qui « ne fait qu’un du ciel constellé, de la page de musique et des oeufs de tous les nids » (André Breton)Catherine de Buzon