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Nicolas Baverez Écouter, né le 8 mai 1961 à Lyon, est un essayiste français ; il est également avocat depuis 1998. Ancien élève de l’École normale supérieure (promotion 1980 Lettres) et de l’École nationale d’administration (promotion Michel de Montaigne, 1988), il est docteur en histoire et agrégé de sciences sociales1.

Études

Nicolas Baverez entre à l’École normale supérieure en 1980 ; durant sa scolarité à l’ENS, il obtient un diplôme de Institut d’études politiques de Paris (1982), un DEA d’histoire à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne (1983), et passe avec succès le concours d’agrégation en sciences sociales (1983). En 1986, il soutient à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne sa thèse de doctorat en histoire sur le thème Chômages et chômeurs dans les années 1930. Il intègre l’École nationale d’administration en 1986.

Parcours professionnel

Carrière dans la fonction publique

Nicolas Baverez est nommé auditeur de deuxième classe à la Cour des comptes en 1988, puis auditeur de première classe en 19892, puis conseiller référendaire en 19913. De 1993 à 1995, il est membre du cabinet de Philippe Séguin, alors Président de l’Assemblée nationale, chargé des problèmes économiques et sociaux.

Carrière dans le secteur privé

De 1995 à 1998, il est mis en disponibilité4 pour occuper, chez Fimalac, le poste de directeur de la communication et du développement.

En 1998, il rejoint le barreau de Paris. Il devient d’abord avocat chez Salès, Vincent et Associés en 20015, puis en 2002 chez Franklin, Attalah, Baverez & Associés6. En 2003, il devient associé chez Brandford-Griffith & Associés7, chargé de l’activité de droit public économique. En 2004, il quitte ce cabinet pour Gibson, Dunn & Crutcher LLP1,8, pour qui il défend, entre autres, les compagnies de chemin de fer française et britannique dans le conflit qui les oppose à Eurotunnel. Le 1er octobre 2007, il demande sa réintégration dans le corps de la Cour des comptes, obtenant ce même jour son admission à faire valoir ses droits à la retraite de la fonction publique9. Il est, depuis, associé au sein du cabinet Gibson, Dunn & Crutcher LLP, en sus de son activité d’essayiste, d’éditorialiste et d’écrivain.

Activités médiatiques

Nicolas Baverez est éditorialiste pour le quotidien Le Figaro et l’hebdomadaire Le Point10, il l’a longtemps été pour Les Échos et a écrit pour Le Monde11.

Il est membre du Comité de direction de la revue Commentaire, du comité international de parrainage de la revue Politique américaine et du comité éditorial de la revue Géoéconomie. Participant régulier aux conférences Bilderberg depuis 2007, il appartient au comité directeur de ce groupe12. Il est aussi trésorier de la Société des amis de Raymond Aron13.

Membre du comité directeur de l’Institut Montaigne14, il y préside le groupe de travail Affaires étrangères et défense.

Il est également trésorier de Plan International 15, association de parrainage d’enfants de pays en voie de développement, et du Défi de l’Atlantique, association pour la construction et le développement de L’Hydroptère-hydrofoil à voiles 16.

Pensée

Nicolas Baverez est devenu libéral à partir de son entrée à l’ENA, en 1986,[réf. nécessaire] (il écrit : « L’antilibéralisme est un fléau qui se trouve au principe du déclin et de la régression de la France17 »). Il est l’un des principaux représentants d’un courant que certains de ses critiques qualifient de « décliniste »18,19 : Nicolas Baverez dénonce un déclin relatif de la France par rapport au reste du monde dont il situe les causes dans l’intervention trop forte et à mauvais escient de l’État dans l’économie et à une fiscalité trop lourde. Selon lui, la France reste le seul pays développé qui s’échine à maintenir le modèle caduc d’économie fermée et administrée des années 196020.

Distinctions

Publications

Ouvrage critique