|
|
Avec la participation d’Amaelle Guiton, journaliste et auteur de « Hackers : au cœur de la résistance numérique », éd Au Diable Vauvert, 2013, et Benjamin Sonntag co-fondateur de l’association Quadrature du Net, dont le but est la défense des libertés sur Internet
http://benjamin.sonntag.fr/download/conf%C3%A9rence%20cannes%20nsa%20snowden%20surveillance_compressed_normalized_noise_reduced.mp3
Espionnage, piratage, traque, violation de secrets : des ingrédients pour un roman à suspense ? Non, le quotidien dans un domaine qui nous est familier : Internet.
Les États-Unis, comme d’autres pays, protègent leur territoire au moyen de services d’espionnage. En s’appuyant sur les ressources du réseau, cette pratique vieille comme le monde atteint des proportions démesurées. C’est en juin 2013, qu’un consultant pour l’Agence américaine de sécurité nationale (NSA), Edward Snowden révèle au grand public les programmes de surveillance américains qui donnent accès aux informations circulant sur Internet et utilisent des systèmes d’écoute et de collecte de données à grande échelle : nombre de pays sont concernés dont la France et l’Allemagne. Peut-on résister à ce système de surveillance généralisée ? WikiLeaks, Anonymous, collectifs hacktivistes, associations de défense des libertés en ligne sont des mouvements qui se reconnaissent dans un même combat. « Ils mettent en avant un enjeu décisif : celui des libertés fondamentales » explique Amaelle Guiton.
|